« S’il y a bien une chose qui ouvre l’horizon, c’est précisément l’ignorance »

– Romain Gary –

Fêter 15 ans de vie pro !

Vous lisez ici la deuxième version de ma page « Mon parcours ». La première c’était il y a 5 ans en 2016 quand je me suis lancé à mon compte.

Réécrire cette version est pour moi synonyme d’un vrai cap. C’est également l’occasion de partager avec vous le bilan de mes 5 premières années entrepreneuriales.

Des débuts loin du digital

J’ai débuté ma carrière pro il y a près de 15 ans maintenant. J’ai tâtonné avant de trouver ma voie après notamment une expérience dans une chaîne de télé sportive (Eurosport) puis six années en finance. Bosser dans le sport c’était mon rêve de gosse (à tel point que j’ai même écrit un quiz de foot pour l’Equipe lors de la coupe du monde 2014). Bosser en finance un peu moins. Dans toutes ces expériences préalables, j’ai été animé par une grande curiosité et une envie de toucher à beaucoup de choses. J’ai également compris que j’avais un besoin essentiel d’être acteur de la réussite d’une entreprise.

Un chemin qui se dessine peu à peu

En 2013, en pleine reconversion, j’ai eu la possibilité de découvrir le marketing digital avec Nizar Melki et Albin Egasse, les deux fondateurs de Sporteasy, une appli web & mobile pour les équipes de sport amateur.

Avec eux, j’ai fait clairement du Growth Hacking à savoir trouver de nouveaux utilisateurs avec des moyens malins. Crawler des sites de fédérations, emailing sauvage, contenu viral, pubs facebook, SEA : on a fait beaucoup de choses en 2 ans de boulot pour bien faire grossir le nombre d’utilisateurs de l’appli. Je suis extrêmement reconnaissant de cette opportunité pro, qui m’a permis de découvrir que le marketing digital était un moyen d’avoir un impact mesurable sur le sort d’une entreprise.

Fin 2014, j’ai profité du réseau de Polytechnique de Nizar, pour rencontrer Armand Thiberge, fondateur de Sendinblue et Amalia Bercot, la CMO. Sendinblue, qui ne comptait alors qu’une trentaine d’employés, cherchait alors à recruter un traffic manager pour gérer les campagnes Adwords et faire exploser son acquisition (et ses budgets Google accessoirement).

Dans ce rôle, je découvrais alors ce que je m’étais imaginé du monde de la finance de marché : l’adrénaline de gérer un gros portefeuille, l’analyse minutieuse de la données et l’excitation de faire de la performance. Tout cela j’allais donc le découvrir en digital !

J’ai alors poussé à un niveau avancé la gestion des campagnes de Search. Pour l’analyse de performance, je me suis plongé à fond dans l’univers de la data et de la Business Intelligence.

Pour Sendinblue, comme pour moi, disons qu’on a accéléré les choses.

Étonnamment je ne suis resté que deux ans à temps plein chez Sendinblue. Désireux de ne pas me limiter à une seule entreprise et tenté d’une certaine façon par l’entrepreneuriat, je me suis lancé à mon compte fin 2016.

Devenir freelance mais freelance entrepreneur

Le métier de consultant faisait donc parfaitement sens, et il était alors temps de proposer mes services sur ce que j’avais fait jusqu’à présent en digital à savoir de l’acquisition (en particulier la gestion de campagnes payantes Google et Facebook) et la mesure de performance.

En tant que freelance ou consultant, on peut se voir comme un salarié à temps partagé et non comme un entrepreneur, notamment parce que Sendinblue a été un client continu depuis 2016.

Cependant, ce nouveau statut a été l’occasion de découvrir de nouvelles problématiques comme par exemple faire son site, bosser son discours commercial, produire du contenu, faire du marketing, réfléchir à une identité de marque, se former, gérer des clients, etc.

Cette période de 5 ans a été très riche et j’ai pu découvrir une multitude d’entreprises, m’intéresser à de nombreux modèles d’acquisition. J’ai également eu l’occasion de travailler avec des noms magnifiques de l’écosystème French Tech (Qonto, Bankin’, Cityscoot, Le Cab, Swimmy), avec des grands groupes (Psychologies, DS Automobiles) et également de suivre des projets entrepreneuriaux passionnants (Chilowe, Mirae).

Pour la première fois, j’ai également donné des cours à des étudiants sur mes sujets de prédilection.

Le renforcement marketing

En 2020, la période Covid et un déménagement de Paris à Nantes sont passés par là et j’ai ressenti un besoin fort de faire évoluer mon activité.

Le cap dont je parlais en intro est également celui que je ressens dans l’univers digital, qui est désormais arrivé à une certaine maturité et dont les enjeux pour émerger ont évolué. Faire du Growth hacking ou des campagnes payantes sont des méthodes de moins en moins différenciantes, venant souvent compenser un manque de créativité.

Aujourd’hui, en digital il est important de faire du vrai marketing. On revient donc aux basiques. Connaître son client, lui parler de la bonne façon et le convaincre. Le message doit être lisible et cohérent pour lui raconter une histoire et capter son attention archi-sollicitée. Transmettre la valeur d’un produit devient alors un véritable défi.

En 2021, j’ai donc décidé de prendre un peu de hauteur dans mon activité pour accompagner des entrepreneurs passionnés par leur projet.

À l’image d’un guide de haute montagne, j’aspire à les emmener vers des sommets qu’ils ne s’autorisent parfois plus à atteindre, noyés dans un flux d’informations en matière d’acquisition et de stratégie digitale.

J’ai donc retravaillé mon offre de mission ainsi que la production de mon contenu. Avec mon podcast « Le Refuge », lancé en juin 2021, je souhaite aider les entrepreneurs à se poser les bonnes questions pour trouver la voie de leur acquisition et ainsi réussir leur projet entrepreneurial.

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